Numériser pour commémorer
Projets de valorisation / 25 janvier 2012

2014 s’annonce, avec son lot de manifestations de commémoration de la Grande Guerre. Les institutions patrimoniales se sont mises en ordre de marche pour communiquer et valoriser leurs fonds. Il y en aura pour tous les goûts : publications d’instruments de recherche, mise en ligne de documents numérisés, expositions, colloques et conférences… Les nouvelles technologies seront de la partie. Et le sujet se prête à de riches partenariats nationaux et internationaux. Ce blog fera état des initiatives et des résultats (publications, mise en ligne de ressources numériques, annonces de manifestations scientifiques ou culturelles), sans prétendre à l’exhaustivité, dans le but de donner des pistes de recherches et de favoriser l’accès aux sources de la Grande guerre. Le 16 décembre 2011, les établissements documentaires détenteurs de fonds sur la Grande Guerre ont été invités à participer à une journée d’information et d’échange sur le thème de la numérisation de ce patrimoine, à la BnF.

Meilleurs voeux !
Archives / 24 janvier 2012

Document : vœux du lieutenant-colonel Gourguen, chef du 2e bureau de l’état-major de l’armée, à son personnel le 31 décembre 1918. Origine : Service historique de la Défense, archives rapatriées de Moscou, en cours de classement. Les archives de l’état-major de l’armée, créé en 1890, sont aujourd’hui conservées au Service historique de la Défense. On les trouve principalement dans la volumineuse sous-série 7 N (1 659 cartons dont 1235 couvrent les années de guerre), mais également dans les archives rapatriées de Moscou (archives saisies pendant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands puis détenues par les Soviétiques, avant la restitution à la France dans les années 1990-2000). Les archives des attachés militaires ou encore du 2e bureau demeurent mieux connues que celles des services courants.  Pourtant, ces dernières renferment des documents originaux qui dépeignent la vie quotidienne au sein des services, comme l’attestent ces vœux du lieutenant-colonel Gourguen. A la date du 31 décembre 1918, il n’y a pas encore de traité de paix, mais les combats ont cessé et on ne meurt plus à la guerre à l’ouest. Une fois rédigée par le secrétariat du chef de bureau, cette note a été ventilée dans toutes les sections (plus d’une…