Visite au musée de la Grande Guerre à Meaux
Musées , Objets , Patrimoine / 20 janvier 2013

Pendant les vacances de Noël, nous avons visité le musée de la Grande Guerre de Meaux. Il n’est pas difficile de trouver l’imposant bâtiment de l’architecte Christophe Lab, au pied de la Liberté éplorée, monument offert à la France par les États-Unis en septembre 1932. Cet ensemble monumental rend hommage aux soldats français qui ont résisté à l’avance allemande devant Meaux pendant la première bataille de la Marne en septembre 1914. Officiellement inauguré le 11 novembre 2011, le musée s’appuie sur l’importante collection de Jean-Pierre Verney (20 000 objets et 30 000 documents !) et dépend de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux. L’historien Marc Ferro est président d’honneur du Conseil scientifique. Le musée, qui a pour ambition d’expliquer la Première Guerre mondiale de façon pédagogique, s’adresse à tous les publics, y compris les plus jeunes. Les deux batailles de la Marne occupent une grande place dans l’exposition, sans que les autres aspects nationaux et internationaux de la guerre soient négligés.   Nous avons été séduits par l’utilisation de l’espace dans toutes les dimensions. Après avoir traversé des salles introductives consacrées aux origines du conflit, on pénètre dans une galerie en marchant aux côtés des soldats de 14 de…

En 2013, on déroge !
Archives / 4 janvier 2013

2013 commence par une dérogation générale : l’année s’ouvre sous les meilleurs auspices pour les amateurs de 14-18 ! En effet, un arrêté du 20 décembre 2012 signé par la ministre de la Culture et le ministre de la Défense, institue une dérogation générale pour la consultation des registres matricules du recrutement militaire de la Première Guerre mondiale. La dérogation concerne plus précisément les registres des classes 1912 à 1921. Ces derniers n’étaient pas encore librement communicables, en application des délais prévus par le code du Patrimoine (art. L. 213-2) pour protéger le secret médical, à savoir 120 ans à compter de la date de naissance de l’intéressé (délai pouvant être rapporté à 25 ans à compter de la date du décès si la date de décès est connue). Les informations de nature médicale ne sont pas rares dans les matricules, ce qui amène les services d’archives à appliquer aux registres ce délai de 120 ans, qui est le plus long prévu par le code du Patrimoine. Seuls les registres matricules des classes antérieures à 1912 étaient donc librement communicables. La « dérog » court jusqu’à la classe 1921, afin de permettre d’éventuelles recherches sur de jeunes engagés volontaires, même si ces…