Chtimis prisonniers de guerre : photos de groupes

Pendant la Première Guerre mondiale, les captures de soldats ont été massives. En 1918, près de 7 millions de militaires sont prisonniers en Europe, en Outre-Mer et en Amérique du Nord. Les prisonniers français ont formé l’un des plus gros contingents de ces infortunés, puisque plus de 600 000 soldats français ont été retenus en Allemagne principalement, mais aussi en Bulgarie et en Turquie. En France, ces hommes ont longtemps été suspectés de non combativité, voire de lâcheté. Pourtant, les conditions de vie dans les camps ont été très difficiles, notamment en raison des privations, du manque d’hygiène, des maladies, du travail obligatoire ou encore des punitions. Plusieurs milliers d’entre eux sont morts en captivité. La nécropole nationale de Sarrebourg, où domine « Le Géant enchaîné » du sculpteur et ancien prisonnier de guerre Frédy Stoll, rassemble les corps de plus de 13 200 soldats français décédés en captivité (les noms ici sur MémorialGenWeb). Les images concernant les prisonniers de guerre en captivité sont peu nombreuses. Elles sont rarement le fait des captifs et ont davantage servi la propagande des « geôliers ». Les cartes-photos ci-dessous en sont probablement un exemple. Une fois n’est pas coutume, ces photos contiennent des informations précieuses inscrites sur…

La Grande Guerre à Londres. Suivez le guide !

Londres n’a pas connu les destructions des villes du front. Tout au plus la ville a-t-elle été victime de plusieurs raids aériens allemands, qui ont occasionné la mort de plusieurs centaines de personnes. Pourtant, la Grande Guerre est partout à Londres. Cette forte empreinte montre combien le conflit a marqué la conscience collective des Britanniques. Ainsi, les nombreux monuments et les magnifiques collections de certains musées londoniens ont de quoi satisfaire les passionnés de la Grande Guerre. En voici une sélection. Plusieurs musées consacrent une partie de leurs collections à la Première Guerre mondiale. Le plus connu est évidemment l’Imperial War Museum, qui ne concerne pas uniquement la Grande Guerre. Les expositions de divers matériels (tanks, avions, canons, uniformes, etc.) et les nombreux documents (films, photographies, archives, témoignages de vétérans) méritent le détour. Une tranchée est reconstituée : elles éveillera les sens ! Beaucoup moins connus sont le National Army Museum, le Guard’s Museum et le Royal Air Force Museum. Enfin, un thème « War and Memory » dans la partie 1900-1960 de la Tate Britain revient sur la Première Guerre mondiale dans l’art britannique au travers notamment des œuvres du peintre Richard Nevinson (1889-1946), du sculpteur Charles Sargeant Jagger (1885-1934) ou…