Les 12, 13 et 14 septembre se tiendra un colloque international consacré à l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne dans la Grande Guerre : patrimoine, commémoration, transmission. Fruit d’un partenariat entre les Archives nationales, l’université Paris I, l’UMR Sorbonne-SIRICE, l’Institut des mondes africains, l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, le Musée de la Grande Guerre à Meaux et l’Ossuaire de Douaumont, cette manifestation s’inscrit dans la continuité des sessions tenues à Rabat en novembre 2014 (Le Maghreb et l’Afrique subsaharienne dans la Grande guerre 1914-1918) et Tunis en mai 2015 (La mobilisation au Maghreb et en Afrique subsaharienne dans la Grande Guerre). La construction de la mémoire de la mobilisation des troupes d’Afrique et de l’implication du Maghreb actuel et de l’Afrique subsaharienne dans la guerre 1914-1918 est ici étudiée à travers le champ patrimonial (archives, musées, lieux de mémoire), de l’après-guerre à nos jours. Le 12 septembre, les Archives nationales accueillent la journée inaugurale sur le thème de « Faire mémoire ». Le lendemain, au musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, les débats porteront sur la transmission. Enfin, le dernier jour sera consacré à la question de la commémoration à l’ossuaire de Douaumont. Ce colloque s’annonce prometteur…
Pour la rentrée, et en attendant la rentrée littéraire, un peu d’autopromotion ne peut pas nuire ! Voici donc quelques lignes sur une récente publication consacrée à la Grande Guerre, en Bretagne et ailleurs. Si la connaissance de la Grande Guerre et la manière dont les combattants et civils ont vécu la guerre a fait de considérables progrès depuis une vingtaine d’années, une dimension reste paradoxalement peu prise en compte : l’approche régionale ou infra-régionale. Le 13 novembre 2013, l’Université de Rennes II et le Centre de recherche des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont organisé, aux Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, une journée d’étude sur le thème « Pour une approche régionale de la Grande guerre ». Cette journée marquait la première étape de la préparation d’un colloque sur « La Grande Guerre des Bretons (1914-2014) » qui se tiendra à Coëtquidan et à Rennes les 14 et 15 mai 2014. Les actes de la journée d’étude viennent de paraître aux Presses universitaires de Rennes. On y trouve la version écrite des communications prononcées en 2012 : Yann Lagadec, « L’approche régionale, quelle pertinence ? Le cas des combattants bretons dans la Grande Guerre » ; Erwan Le Gall, « Saint-Malo, la Bretagne, la France : des multiples inscriptions…
A l’occasion des cérémonies du 11 novembre 2012, l’Institut français du Congo et le lycée français Saint-Exupéry de Brazzaville ont organisé les premières rencontres Images et histoire à Brazzaville. L’Afrique dans les tranchées est le thème retenu par les organisateurs, Louis Estienne, Soukeye Estienne, Christophe Jegat et Gonzague Batteux, proviseur du lycée. Ce premier festival s’inscrit dans une perspective plus large. Il est la suite logique d’un cycle Cinéma et histoire organisé deux fois par mois dans la capitale congolaise depuis 2011 sous la forme d’une projection cinématographique suivie d’une conférence. Il préfigure aussi les manifestations qui accompagneront les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale en Afrique équatoriale. Ainsi, du 11 au 16 novembre, des chercheurs et universitaires congolais et français ainsi que des professeurs du secondaire ont participé à un colloque original ouvert au grand public (le programme se trouve ici). Les matinées de la semaine ont été consacrées à des interventions thématiques destinées aux élèves du lycée français Saint-Exupéry de Brazzaville et de quelques établissements congolais de Brazzaville (parmi lesquelles l’École militaire préparatoire Général Leclerc). Ainsi, Jean-Yves Le Naour est intervenu sur l’expérience combattante tandis qu’Annette Becker a évoqué Apollinaire, un écrivain du front. Le 16…
Document : Le général Charles Boscal de Réals, maire de Plouvorn (Finistère), remet une décoration dans sa commune au début des années 1930. D’abord officier de cavalerie en 1914, Charles Boscal de Réals obtient d’être affecté dans l’infanterie pendant la guerre. Blessé à trois reprises, il commande notamment le 93e régiment d’infanterie, où sert également le chef de bataillon de Lattre de Tassigny. A ses côtés, son fils Guy, saint-cyrien de la promotion du Tafilalet (1931-1933), assiste à la cérémonie ; il meurt pour la France à la tête de la 3e compagnie du régiment infanterie coloniale du Maroc dans les environs d’Angers le 17 juin 1940. Origine : fonds privé Charles-Henri de Réals. Mardi 13 novembre 2012, une journée d’étude portant sur l’approche régionale de la Grande Guerre se tiendra à l’Université de Rennes 2 Haute-Bretagne. Cette journée est coorganisée par le CERHIO (UMR CNRS 6258), l’université de Rennes 2 et le Centre de recherche des écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC). Si la connaissance de la Grande Guerre et de la manière dont combattants et civils ont vécu les quatre années de conflit a fait de considérables progrès depuis deux décennies, au gré du renouvellement des problématiques, une…
Le mois de mars sera riche en manifestations scientifiques consacrées à la Première Guerre mondiale. Le mardi 6 mars, le thème de la conférence du séminaire « La Grande Guerre aujourd’hui » animé par Anne Hertzog et Nicolas Offenstadt, portera sur le patrimoine urbain de la Grande Guerre. Jean-Yves Bonnard (Centre départemental de Documentation pédagogique de l’Oise) interviendra sur « L’architecture de la première reconstruction en Picardie : une patrimonialisation en devenir » et Romain Fathi (Institut d’étude politique ede Paris) traitera de « Villers-Bretonneux et l’Australie : construction de l’identité nationale et extraterritorialité ». La séance se tiendra à la salle Michelet à la DMPA, 37 rue de Bellechasse dans le 7e arrondissement à Paris, de 17 heures à 19 heures30. Le 12 mars, Antoine Prost animera une discussion au cours de laquelle Gerd Krumeich et Nicolas Offenstadt tenteront de dresser le bilan d’un centenaire de l’historiographie française de la Grande Guerre. Rendez-vous donc à l’Institut historique allemand de Paris le 12 mars à 18 heures. Cette nouvelle conférence s’inscrit dans un cycle commencé en février et qui se terminera en juin 2012. Les 22 et 23 mars, un colloque rassemblera des universitaires (Philippe Nivet, Emmanuelle Cronier, Caroline Douki) et des doctorants (Erwan Le Gall, Emma Danchin), des militaires (lieutenant-colonel Rémy…