Les zones touchées par la Première Guerre Mondiale conservent encore de nombreux témoignages des combats. Les cimetières militaires et les mémoriaux, définitivement élaborés dans l’après-guerre, sont les plus remarquables. D’autres éléments, disposant d’un fort potentiel d’évocation, sont également à signaler. Il s’agit des traces ou des vestiges de l’activité guerrière, dispersés dans les paysages de l’ancien champ de bataille. Les « blockhaus » occupent une place majeure dans cette catégorie, notamment en Flandre française. Ces ouvrages d’architecture militaire, construits en béton armé pour fortifier les positions, constituent aujourd’hui un patrimoine relativement important du point de vue quantitatif. Édifiés par milliers pour protéger les hommes et matériels durant la guerre de position, ils devaient tous disparaître lors de la remise en état des terrains qui a suivi le conflit. Cependant, pour des raisons techniques ou pratiques, beaucoup ont échappé au démantèlement, permettant aujourd’hui, au promeneur averti, une exploration historique très concrète. Si certains sont présents au milieu des champs, d’autres sont dissimulés dans l’épaisseur des haies, dans des jardins privés, sous le couvert de taillis ou carrément incorporés dans la structure d’habitations ! Les auteurs du livre et les bénévoles de l’A.T.B.14-18 (une association valorisant l’histoire et la mémoire de la Première Guerre Mondiale…
Montage de cartons d’entracte destinés aux salles de cinéma. Sur un de ces cartons, un directeur de cinéma adresse ses vœux à sa clientèle depuis le front. Pour en savoir plus, voir la fiche sur Europeana 1914-1918. Nous adressons nos meilleurs vœux à nos lecteurs pour cette année 2017. Gwladys et Michaël
Depuis plus de trois ans, nous publions régulièrement des articles sur les sources relatives à la Grande Guerre. Nous avons interviewé des archivistes, des historiens et des passionnés. Aujourd’hui nous voulons donner la parole aux lecteurs. Nous vous invitons à nous proposer un texte mettant en valeur une source, un fonds ou un instrument de recherche que vous avez découvert, que vous connaissez bien ou qui vous semble trop peu connu. Quelques recommandations : l’article ne doit pas excéder 5000 signes ; il doit comporter des liens hypertextes et être accompagné d’une ou plusieurs illustrations. Vous pouvez nous l’envoyer à l’adresse suivante : sourcesdelagrandeguerre@gmail.com Le jury se réunira le 1er juillet pour sélectionner le texte qui sera publié ! A vos plumes et à vos sources…Et au plaisir de vous lire !
Extrait d’une lettre de Marcel Proust à Lionel Hauser (2 août 1914). (Avec l’aimable autorisation de la Rare Book & Manuscript Library, University of Illinois at Urbana-Champaign) A la déclaration de la guerre, Marcel Proust est âgé de 43 ans. Il connaît déjà le succès depuis qu’est paru Du côté de chez Swann (1913), le premier volume de La recherche du temps perdu. La guerre inspire Marcel Proust, en particulier dans Le Temps retrouvé, septième et dernier volume publié en 1927, à titre posthume. En revanche, on connaît moins le correspondance que l’écrivain a entretenue pendant le conflit. L’université de l’Illinois a mis en ligne une exposition originale, Proust and the Great War, qui permet de découvrir quelques lettres de l’écrivain. François Proulx, Assistant Professor of French, qui a fait travailler six étudiants du département de français sur ces lettres, a accepté de nous présenter ce travail. Cette exposition numérique réunit une dizaine de lettres de Marcel Proust écrites entre 1914 et 1918. On y découvre l’angoisse de Proust à l’amorce de la guerre, alors qu’il craint le siège de Paris, son profond chagrin face à la perte d’êtres chers, et son lucide refus de tout chauvinisme. Des lettres adressées à Proust…
Il y a quelques semaines, on apprenait la mise en ligne de Milindex, un outil qui permet d’accéder aux sommaires de périodiques principalement consacrés au fait militaire, en français ou en anglais publiés aux XIXe et XXe siècles. Fruit d’une collaboration entre le Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF), le Centre de documentation de l’École militaire et des universités, Milindex avait pour but initial de « référencer des périodiques selon des critères scientifiques (auteur, titre de l’article, nom de la revue, date, tomaison, pages) » pour un usage interne, ainsi que nous l’a expliqué Julie d’Andurain, directrice des études au bureau recherche du CDEF/DREX, qui présente ici ce projet qu’elle a porté avec le lieutenant-colonel Rémy Porte. Quel est l’objet de Milindex ? Le lieutenant-colonel Porte et moi-même avons choisi de référencer des périodiques produits sous la IIIe République, à commencer par les revues d’armes. Nous avons dû ajouter également des périodiques plus récents, pour répondre aux besoins des études opérationnelles menées par les étudiants du bureau recherche. Pourquoi avoir mis en ligne Milindex ? Au bout de deux ans, nous avions ainsi conçu un outil extrêmement intéressant avec plus de 80 000 références. Cela justifiait que l’on rende public le projet….
Départ de colonies de vacances en 1918 (Agence photographique Rol, BNF) Si nous vivions en 1913, nous ne serions pas en vacances. Mais nous vivons en 2013 et nous avons la chance de prendre quelques semaines de vacances, pour profiter pleinement de la famille et prendre un peu de repos. Rendez-vous à la fin du mois d’août !
La Société Radio-Canada produit un documentaire radiophonique sur la Première Guerre mondiale, qui repose évidemment sur des archives, surtout canadiennes, mais aussi sur des témoignages. Aussi les producteurs recherchent-ils des personnes qui pourraient, de façon très personnelle, témoigner de ce qu’elles ont fait ou font encore pour commémorer la mémoire des soldats canadiens qui ont combattu en France et en Belgique pendant la Grande Guerre (fleurissement de la tombe d’un soldat canadien, visite d’un cimetière, correspondances, recherches, etc.). Le témoignage se ferait sous la forme d’une courte entrevue téléphonique en français. Les personnes intéressées peuvent contacter Lise Maynard à cette adresse : lise.maynard@radio-canada.ca Cet appel est l’occasion de présenter quelques ressources intéressantes sur le Canada dans la Grande Guerre. Cette courte liste n’est pas exhaustive : Une fiche consacrée au Canada pendant la Première Guerre mondiale est disponible sur le site internet du CRID : Le Canada pendant la Première Guerre mondiale. L’émergence d’une nation sur la scène internationale par Carl Pépin. Docteur en histoire de l’université Laval (Quebec, Canada), Carl Pépin est historien à l’Institut Historica-Dominion (Toronto-Canada). Son PhD (soutenu en 2008) portait sur les Relations franco-québécoises pendant la Grande Guerre. Il est aussi l’animateur d’un blogue sur l’histoire…
En cette veille de Noël, nous vous souhaitons à tous de bonnes fêtes !
Résilience, Fabienne Loodts @paysagesenbataille.be Nous voulons vous faire part de la venue d’un petit dernier dans notre blogoliste : Paysages en bataille. Né au début du mois de novembre 2012, ce blog est animé par la journaliste belge Isabelle Masson-Loodts, qui mène une grande enquête sur les séquelles environnementales de la Première Guerre mondiale. Son travail est soutenu par le Fonds pour le journalisme. Pour Isabelle Masson-Loodts, le blog est destiné « à fournir un récit évolutif des investigations ». Le sujet est passionnant, les articles sont originaux et très intéressants et le blog est magnifiquement illustré. Voici un exemple des articles publiés : La résilience écologique des champs de bataille Le lourd héritage des munitions de guerre Les trois millions d’obus noyés en Mer du Nord Les arbres de guerre, arbres témoins Des regards de combattants sur la nature Bonne découverte.